Il existe les « pour », qui mettent en avant les bénéfices individuels et collectifs dans les entreprises qui l’ont appliqué, et il y a aussi les « contre » qui pointent un effet de mode et un discours trompeur. Les axes centraux de l’entreprise libérée – l’amélioration des rapports humains par la confiance et l’autonomie ainsi que de nouveaux modes d’organisation – impactent directement le manager. « Le manager et le management sont-ils à ce point remis en cause qu’ils doivent disparaître ? » s’interroge Jean-François Gagne. Ce dernier explique que les managers sont en général peu formés et peu aidés par l’entreprise pour accompagner les remises en cause du travail salarié. Ils sont par ailleurs en difficulté dans leur rôle de descente et de traduction des objectifs décidé en amont. Le renouveau du manager passerait par une observation soutenue du poste de travail du salarié afin de l’enrichir en termes d’intérêt. Un corollaire serait la mise en place d’organisations du travail plus participatives.
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