Dans le cadre du développement des « entreprises libérées », la notion de « contrôle » fait l’objet d’un intérêt renouvelé. Il s’agit de réduire les dispositifs traditionnels de « maîtrise » des activités de l’entreprise (budgets, reportings, politiques de délégation d’autorité…), sachant que le « contrôle » est ressenti comme une contrainte pouvant conduire au désengagement des salariés et impactant potentiellement la performance.
Il est toutefois important de rappeler que le « contrôle » est notamment le corollaire de l’exigence toujours accrue de transparence de la société civile. Ainsi, lorsque que l’Europe demande aux grands groupes de publier leur résultat et leurs impôts par pays, les entreprises doivent se préparer à accroître les procédures qui leur permettront de garantir la fiabilité de cette nouvelle information.
Au-delà du mouvement des « entreprises libérées », le contrôle de l’entreprise connaît des bouleversements majeurs du fait de l’informatisation croissante des processus, de leur gouvernance toujours plus complexe, de la généralisation de la gestion en « mode projet »…
L’entreprise doit devenir « agile », ce qui passe par une refondation de son organisation. Autant d’évolutions qui doivent susciter la réflexion et qui sont abordées dans le MBA de Dauphine dédié au contrôle, à la gestion des risques et au management.
Frédéric Cordel - Francis Tabourin
Pour en savoir plus sur ce MBA : http://www.mba-controle.fr